Les travailleuses affectées à l’emballage des crèmes glacées à l’usine Inmarko d’Unilever à Omsk (Sibérie) se sont mises en grève en mai dernier pour demander la reconnaissance syndicale et le retour à des emplois directs – et ont gagné.
Sur les quelques 400 travailleuses employées à l’usine, environ 250 d’entre elles, employées directement par Unilever, ont été transférées à une agence d’intérim en 2010-2011 en continuant pourtant à effectuer le même travail, mais dans des conditions inférieures.
Les travailleuses ont fait grève du 12 au 14 mai, et au troisième jour de grève, ont formé un syndicat qui a adhéré à l’organisation Novoprof, affiliée à l’UITA. Une forte mobilisation, à la fois sur le site et en dehors, et le soutien de l’UITA, qui a appuyé les demandes des travailleuses auprès de la direction d’Unilever, dans le cadre du IUF/Unilever engagement process [1], a permis la signature d’un accord prévoyant des emplois permanents pour 127 membres et un calendrier et des critères convenus pour accorder des emplois directs aux travailleuses restantes.