Lors de la réunion du comité d’information et de consultation européen de Nestlé (CICEN) le 8 novembre à Genève, Suisse, les représentants/es de vingt syndicats Nestlé d’Europe ont collectivement demandé au groupe que cessent immédiatement les attaques contre les droits syndicaux en Indonésie et au Pakistan. Plus... [1]
Dans le cadre du CICEN, les représentants/es syndicaux/ales continuent à critiquer les initiatives de la société qui menacent les activités et les droits syndicaux. " L'évaluation de la performance " (PE) et la rémunération liée à la performance constituent des atteintes à la négociation collective et menacent la solidarité, la cohésion sociale et l'organisation syndicale sur le lieu de travail. Nous avons clairement fait part de notre opposition à la PE et continuerons à la refuser pour toutes les catégories de salariés/es autres que les cadres supérieurs.
La " sécurité basée sur le comportement " comprend un système de " visites de sécurité " qui reviennent en fait à dénoncer les infractions à la sécurité commises par les collègues de travail. A la suite de critiques émises à l'encontre de ces pratiques et de l'initiative des syndicats en Italie qui demandent que ce processus ne soit pas individualisé, la société a confirmé que l'anonymat est une question de principe et qu'il est garanti.
Lors d'une réunion ad hoc sur la NCE, Nestlé a confirmé, en réponse à une question, que le principal obstacle à la mise en œuvre du programme d'excellence continue était une résistance de la part du management. Les discussions ont porté sur des problèmes spécifiques liés à son application (stress, charge de travail trop importante, temps d'adaptation) et sur la nécessité d'une compensation équitable de ce que Nestlé appelle " l'habilitation des employés ", ou un temps de travail plus long (changements d'équipes structurés) et davantage de compétences demandées et de responsabilités.
Compte rendu de la réunion du CICEN de novembre 2011 [2]