Les militants FGA-CFDT des sites français de Mondelez ont témoigné de leur soutien et de leur solidarité à l'égard des militants des sites Mondelez en Egypte victimes de discriminations syndicales lors d'une rencontre à Paris le 28 mai.

Deux des membres fondateurs du syndicat indépendant créé l’an dernier et ensuite brutalement réprimé à l’usine Cadbury de Mondelez à Alexandrie, Égypte, se sont rendus à Genève à l’occasion d’une session spéciale du comité exécutif de l’UITA le 30 mai, lors de laquelle ils ont décrit leur expérience dans le cadre de la lutte en cours pour la démocratie et les droits syndicaux, entamée après la chute de Moubarak.

Plus de 1100 travailleurs/euses de la restauration collective, employés/es par trois sociétés, ont entamé une grève de la faim à Hassi R’Mel en Algérie, l’un des plus grands gisements de gaz au monde. Cette action fait suite à des mois de manifestations et de grèves pour le droit à former des syndicats et à négocier pour améliorer les salaires, les quarts et les conditions de travail, le logement et les moyens de transport.

Mondelez Pakistan a signalé au gouvernement que l’immense majorité des travailleurs/euses qui fabriquent ses produits sont des «éléments extérieurs» et qu’ils ne sont pas, dès lors, légalement protégés par les relations du travail. Quiconque refuse d’accepter ces abus doit être dépouillé de ses droits.

Chez Mondelez Pakistan, les produits de la marque Cadbury sont fabriqués par 53 travailleurs/euses permanents et plus de 350 travailleurs/euses contractuels (dont 150 à des postes clé).

"On ne va pas rester les bras croisés et accepter que les ventes de chewing-gum s’effondrent lamentablement», explique Irene Rosenfeld, PDG de Mondelez, tout en refusant de reconnaître que la société a violé des droits humains en mettant à pied cinq dirigeants syndicaux de son usine de chewing-gum d’Alexandrie, en Égypte.

Les travailleurs/euses employés/es par Nestlé Purina dans l'État de Sao Paulo, au Brésil, en ont assez d’avoir des salaires et des conditions au rabais. Les syndicats de l’alimentaire de Sao Paulo (FETIASP) sont en pleine négociation collective avec les employeurs.

Des travailleurs/euses employés dans les différents sites algériens de la transnationale britannique de la restauration, Compass, ont tenu leur assemblée constitutive à Alger à la fin mars, et viennent de terminer les formalités d'enregistrement de leur syndicat. Le SNATEA, soit, le Syndicat national autonome des travailleurs de Compass Algérie, est le premier syndicat indépendant des travailleurs/euses de la restauration en Algérie, et vient grossir les rangs des syndicats indépendants du secteur privé, dont le nombre va croissant dans le pays.

Après onze rondes de négociations et deux semaines de grèves d'avertissement dans les usines de Coca-Cola Allemagne de tout le pays, pour mettre fin aux suppressions d'emplois, le syndicat NGG, affilié à l’UITA, a obtenu une excellente convention collective. Pour ce qui est des garanties pour l’emploi, NGG a obtenu qu'aucun licenciement n’ait lieu aussi longtemps que la convention collective sera en vigueur. Une autre grande victoire est l’égalité salariale pour les travailleurs temporaires après 12 mois de contrat.