WARNING: This is the OLD IUF website.
Visit the NEW IUF website here: http://www.iuf.org


Faire grève n’est pas un crime – défendez les militants chinois des droits syndicaux emprisonnés

Version imprimable

Wu Guijun, un travailleur migrant employé depuis 9 ans par l’usine de meubles Diweixin Product Factory de Shenzen (Chine du Sud),  est détenu depuis le 23 mai et est passible de poursuites pénales pour avoir défendu les droits de ses collègues de travail. Depuis son arrestation Wu n’a pu entrer en contact avec sa famille.

ENVOYER UN MESSAGE AUX AUTORITÉS CHINOISES POUR DEMANDER SA LIBÉRATION !

Les employés de cette usine appartenant à une société de Hong Kong ont cherché à négocier plus tôt cette année en raison d’inquiétudes liées à une réduction de la production et aux préparatifs apparents de transfert de la production à un autre site à l’intérieur du pays. Sept travailleurs ont été élus pour les représenter, dont Wu, mais l’employeur a refusé de communiquer des informations et de négocier. En réaction, les travailleurs ont cessé le travail le 7 mai et demandé aux autorités locales d’intervenir. Le 23 mai, 300 travailleurs ont été entourés par la police alors qu’ils se rendaient à la mairie. Plus de 20 travailleurs ont été arrêtés et détenus, dont Wu Guijun. Tous ont éventuellement été relâchés, sauf Wu. Selon son avocat, Wu fait aujourd’hui l’objet de poursuites pénales « pour avoir organisé un rassemblement en vue de troubler l’ordre social ».

Le cas de Wu est loin d’être le seul en Chine (voir Chine : les droits syndicaux et le mirage des « réformes », qui inclut une liste des travailleurs/euses et des militants/es syndicaux/ales purgeant des peines de prison allant de deux ans à la perpétuité pour avoir défendu les intérêts de la classe ouvrière).

Le 1er octobre, la confédération des syndicats de Hong Kong HKCTU a organisé une manifestation de solidarité devant le Bureau de Liaison de la République populaire de Chine à Hong Kong. Le président de la HKCTU, Cheng Ching-fat, a déclaré le 1er octobre « Journée nationale de colère » parce que les travailleurs/euses chinois/es se voient toujours refuser leurs droits humains fondamentaux à se syndiquer, à négocier et à faire grève. La confédération a demandé la libération de Wu Guijun et de tous/tes les travailleurs/euses chinois/es incriminés pour leur défense  des intérêts des travailleurs/euses et la réforme du droit chinois afin de garantir ces droits.

Faites part de votre soutien et solidarité envers Wu Guijun et les travailleurs/euses chinois/es – CLIQUEZ ICI POUR ENVOYER UN MESSAGE AUX AUTORITÉS CHINOISES – faire grève n’est pas un crime !

IUF.
UITA - Unit les travailleurs de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'hôtellerie du monde entier

Campagnes