Les syndicats représentants les travailleurs/euses des opérations Kraft en Tunisie et en Égypte ont transmis des informations à l’UITA concernant des mises à pied arbitraires et punitives et des licenciements. Ces cas, qui font aujourd’hui l’objet d’une campagne d’action d’urgence sur le site web de l’UITA, ont attiré l’attention du Centre de Ressources sur les Entreprises et les Droits de l'Homme (http://www.business-humanrights.org/International/Francais [1]), qui a demandé à Kraft de répondre.
La réponse de la société est imprécise et trompeuse dans le cas de l’Égypte et honteuse dans le cas de la Tunisie.
Dans sa réponse, l’UITA souligne le mépris démontré par la direction de Kraft envers les travailleurs/euses en Égypte, qui ont formé un syndicat indépendant, et envers les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme des Nations unies et des Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales. La réponse de l’UITA peut être consultée (en anglais [2]).
Dans sa seconde réponse, Kraft/Mondelez maintient ses allégations scandaleuses concernant le versement de primes et ne fait aucune référence à la mise à pied illégale de cinq dirigeants syndicaux. La société continue à nier sa responsabilité dans sa coentreprise tunisienne dont elle détient une participation à hauteur de 49% et qui fabrique des produits de la marque Kraft !
Les travailleurs/euses chez Mondelez et leurs syndicats seraient bien inspirés de demander à la société si sa position déclarée est que les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme des Nations unies et les Principes directeurs de l'OCDE à l'intention des entreprises multinationales ne s’appliquent pas à eux !
Les attaques antisyndicales se poursuivent chez Kraft Tunisie [3]
Kraft Égypte doit réintégrer les dirigeants syndicaux! (en anglais [4]) [4]